Enquête faite par l’observatoire de l’intérim et du recrutement

Regards croisés sur l’intérim – Parcours et stratégies d’emploi – Juillet 2022

En mars 2022, 1 500 intérimaires ont été interrogés par téléphone par BVA.

Les conditions d’entrée en intérim par 500 nouveaux entrants intérimaires
interrogés en mars 2021.

Une population qui reste majoritairement masculine. 63% des nouveaux
entrants en intérim sont des hommes.

Une première inscription en agence d’emploi qui survient plus tard dans la
vie des individus. L’âge moyen de la première inscription des nouveaux entrants
en 2020/21 est de plus de 28 ans.

Au moment de leur inscription, 65% des personnes entrées en intérim en
2020/21 étaient sans emploi (46% inscrits à Pole Emploi). 22% étaient étudiants
et 13% étaient en CDI, CDD ou en alternance. Une proportion des personnes sans
emploi en légère baisse cette année, au profit d’une hausse de la part des
étudiants.

La majorité des personnes entrées en intérim (62%) en 2020/21 avait déjà
fait l’expérience du CDI (38%) ou du CDD (41%) avant l’entrée en intérim et 29%
n’avait donc connu aucune autre forme d’emploi auparavant. L’expérience du CDD
et du CDI des individus avant leur entrée en intérim connait une légère baisse.

Le besoin de travailler rapidement demeure la principale raison du recours à
l’intérim. 49% de logique d’accès à l’emploi, pour 21% il s’agit d’une bonne
opportunité de formation et pour 17% cela correspond davantage à une logique de
choix personnel et 10% à une logique d’insertion. Des logiques d’entrée en
intérim globalement stables au cours du temps.

Les parcours professionnels sur un an par 500 nouveaux entrants intérimaires
et 1 500 intérimaires. Enquête menée de mars 2021 à mars 2022.

30% des nouveaux entrants ont eu des périodes sans mission entre 03/2021 et
03/2022 alors qu’ils souhaitaient travailler : une proportion en baisse.

En parallèle, 35% des nouveaux entrants de 2020/21 déclarent avoir refusé au
moins une mission dans l’année, contre 31% pour les primo-entrants de 2019. Le
refus des missions s’explique principalement par les caractéristiques des
missions proposées.

Sur 100 nouveaux entrants en 2020/21, 33 étaient en CDI ou en CDD au cours
du mois de mars 2022. La part des demandeurs d’emploi est plus importante pour
les nouveaux entrants que la cohorte de mars 2021. Les proportions d’autres
formes de contrat offertes par les entreprises utilisatrices sont davantage
refusées. 41% se sont vus proposer une autre forme de contrat dont 25% un CDI
et 18% un CDD.

Une augmentation des propositions émises par les agences d’emploi en matière
de CDII chez les intérimaires… mais pas chez les nouveaux entrants.

Les sorties de l’intérim sont davantage le fait d’un choix que d’un manque
de missions notamment 53% pour un autre projet personnel, 30% parce qu’ils
recherchent un CDI ou CDD, 35% parce qu’ils ne voulaient plus travailler en
intérim et 31% par l’absence d’une proposition de missions.

Source : https://observatoire-interim-recrutement.fr/